Mon pire cauchemar

10 December 2019

Mon pire cauchemar

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1 heure – 3 séances

Ombre/lumière

Cauchemar

Réalité 

Medium 

Geste 

Cadrage

Echelle

PB : Comment faire comprendre que l’on représente un cauchemar et non la réalité ? 

Lancement :

A l’occasion de la fête d’Halloween, vous devez présenter votre pire cauchemar en 2D, 3Dimensions ou en séquentiel. Vous rendrez un court texte expliquant l’histoire en incluant au moins un mot de vocabulaire plastique.

Objectif d’enseignement :

Savoir passer de la réalité à un cauchemar grâce à des artifices. Utiliser les médiums adéquats en fonction de l’atmosphère représentée. Savoir faire une bande dessinée de 6 cases ou savoir composer une image unique. Apprendre à remplir une feuille A4. Découvrir les différents contrastes. Apprendre à raconter une histoire du début à la fin.

Evaluation :

Composantes Expressives :

 Ai-je réussi à représenter l’écart entre le rêve (ou le cauchemar) et la réalité ? Ai-je réussi à traduire une atmosphère ou une émotion particulière ?      /10   

Composantes Techniques : 

Ai-je réussi grâce à une technique graphique à raconter et à faire comprendre une histoire au lecteur ? Ai-je réussi à rendre une production soignée et dans l’ordre de narration (gauche à droite ; haut en bas) ?     /6

Composante Culturelle : 

Ai-je réussi à écrire un court texte en incluant les mots suivants : ombre/lumière, réalité/cauchemar, geste/médium, échelle, contraste ?     /4

Programme :

cycle 3 et cycle 4 – La narration visuelle.

Usages du numérique :

Retouche d’image en ajoutant des éléments terrifiants ou au contraire des images apaisantes. Changer l’expression des personnages. Changer les couleurs et les contrastes. Logiciel Gimp.   

Matériel :

Papier blanc de 160 g.

Différents médiums de création.

Crayon à papier.

Règle/équerre.

Appareil photo.

Gimp.

Projets transversaux :

Français et arts plastiques :

présent/passé/futur/imparfait – la narration textuelle et visuelle

Intention pédagogique :

Amener l’élève à réfléchir sur la composition d’une image.

Amener l’élève à travailler sur les cadrages.

Amener l’élève à travailler les contrastes (couleur, forme, attitude etc.).

Savoir anticiper les éventuels problèmes arrivant au cours d’une création de narration (obstacle, conclusion, médiums etc.)

Apprendre que l’échelle joue sur le ressenti du spectateur.

Déroulé de la séquence :

Phase exploratoire 1 : Apprendre à faire un scénario + verbalisation + réf. Extrait du scénario du film Vincent de Tim Burton + voir le court métrage : Tim Burton, Vincent, 1982. Dimension variable, court-métrage produit d’animation.

Phase exploratoire 2 :  Création des cases de la bande dessinée + mise en commun pour verbalisation + réf. Storyboard de Norbert Ibborra, sur le film L’Ours de Jean-Jacques Annaud + autres exemples.

Phase de réinvestissement 1 : Faire le croquis de la bande dessinée + verbalisation + réf.  Bande dessinée Les profs. – Bande dessinée Kid Paddle. – Bande dessinée Batman. – Bande dessinée kingdom come (aquarelle). – Bande dessinée Lanfest de Troy.

Phase de réinvestissement 2 : Réalisation finale avec le choix du/des médium (s) + verbalisation + Réf. Bande dessinée de Boule et Bill. Bande dessinée de Tintin.

Phase de réinvestissement 3 : Le texte + verbalisation + réf. : Johann Heinrich Füssli, dit Henry Fuseli (1741-1825), Le Cauchemar, 1781. Peinture à l’huile, 1,02 m x 1,27 m,  Detroit Institute of Arts.

Suite numérique : Retouche d’image en ajoutant des éléments terrifiants ou au contraire des images apaisantes. Changer l’expression des personnages. Changer les couleurs et les contrastes. Logiciel Gimp. + bilan final avec réfs.

Première étape : Le scénario 

PB : Comment réaliser un scénario en passant de la réalité à la fiction ?

Consigne : Vous réaliserez un tableau en deux colonnes (réalité et fiction), dans la colonne réalité vous partirez d’une situation initiale que vous avez déjà vécue puis dans l’autre colonne (fiction) vous écrirez la suite de votre phrase initiale mais en transformant la réalité en cauchemar.

Réalité –

Fiction –

Scénario –

Cauchemar –

Mise en commun pour verbalisation : 

Observation et analyse des scénariis :

Questions : Quelles sont les différentes histoires ? Comment sont-elles passées de la réalité à la fiction ? Par quel moyen rédactionnel ?

Notions à faire émerger :

Style d’écriture (texte narratif, texte lyrique, texte satirique, la situation, la mise en valeur de détails etc.

Réf. Extrait du scénario du film Vincent de Tim Burton. + voir le court métrage : Tim Burton, Vincent, 1982. Dimension variable, court-métrage produit d’animation.

Tim Burton, Vincent, 1982. Dimension variable, court-métrage produit d’animation.
Tim Burton, Vincent, 1982. Dimension variable, court-métrage produit d’animation.

Prévoir par la professeure pour phase exploratoire 2 :

feuille papier machine + règle + équerre + scénario des élèves réalisé précédemment + emmener projecteur.

Phase exploratoire  : Les cadrages.

Consigne : Vous tracerez 6 vignettes sur une feuille imprimante A4.

Vous choisirez une scène en particulier de votre scénario, vous ferez 3 cadrages différents pour une même scène.

Mise en commun: 

Questions aux élèves : Citez les types de cadrage. Citez les différentes fonctions des cadrages.

Cadrage – Terme photo ou cinématographique qui désigne l’action de cadrer, c’est-à-dire de choisir ce qui sera présenté au regard du public, dans le champ de l’image (ou le cadre de l’image). Hors du cadre, on parle de hors-cadre ou hors-champ. Le cadrage a différentes valeurs : très gros plan, gros plan, plan moyen, plan américain (cadrage à mi-cuisse), plan italien, plan d’ensemble ou général.

Plan – Dimension du sujet à l’intérieur du cadre (voir cadrage) mais également différentes parties de l’espace d’une image : 1er, 2ème, 3ème plan, plan arrière/avant…qui suggèrent la profondeur de l’image. On appelle cela alors la profondeur de champ.

Notions :

Echelle ; dimensions ; plans ; cadrages.

Réfs. : Storyboard de Norbert Iborra pour le film L’Ours de Jean-Jacques Annaud

 Storyboard de Norbert Iborra pour le film L’Ours de Jean-Jacques Annaud
Storyboard de Norbert Iborra pour le film L’Ours de Jean-Jacques Annaud

A prévoir pour la phase de réinvestissement 1 :

Papier machine blanc format A4+ règle/équerre + crayon à papier.

Phase de réinvestissement : Le croquis.

Consigne : Au crayon à papier, en reprenant votre scénario. Vous ferez un croquis au crayon à papier de votre bande dessinée en commençant par la situation initiale.

3 vignettes situation initiale, 3 vignettes situation fictionnelle (exemple : 2 vignettes de la situation initiale. 1 vignette situation de doute. 1 vignette découverte de l’élément perturbateur. 1 vignette action par rapport à l’élément perturbateur.1 vignette pour clore l’histoire.)

Matériel : 

Papier machine blanc format A4+ règle/équerre + crayon à papier.

Mise en commun :

Où se trouve le sens de lecture ? Est-ce lisible et compréhensible ? Avons-nous des zones contrastées ?

Notions :

N/B ; BD ; vignettes ; atmosphère ; technique ; contraste.

réf. – Exemples de bandes dessinées.

Exemples de travaux :

Réinvestissement 2 :  La réalisation

Consigne : Après avoir choisi les médiums pour la création de votre bande dessinée, vous tracerez vos vignettes sur une feuille A4 de 180g. Vous inclurez une case avec le titre.

Consigne 2 : Puis vous réaliserez votre bande dessinée, en commençant par le contexte, puis vous réaliserez les éléments par-dessus.

Notion :

Médium ; ombre/lumière ; geste.

Mise en commun pour verbalisation :

Quelles solutions ont été trouvées ? Par quels moyens plastiques ? 

Réponses : Médium, geste, technique, couleur, N/B, cadrage, titre, sens des vignettes etc.

Réf. Bande dessinée de Boule et Bill. Bande dessinée de Tintin.

Phase de réinvestissement 3 : Les vignettes.

Consigne : Après avoir vu les différents types de bulle et les différents tracés pour évoquer parole ou action, vous écrirez le texte dans les vignettes.

Voix – Ensemble des sons produits par les êtres humains.

Voix narrative – La voix narrative, dans ce contexte, est la voix du narrateur. Par sa voix, le narrateur peut faire partie des événements, ou simplement être un témoin qui raconte les faits mais ne s’implique pas dans l’avenir de l’histoire.

Lorsque vous avez terminé, vous vous relisez attentivement si vous avez réalisé une bande dessinée compréhensible et expliquerez au dos de votre production votre procédé de fabrication en utilisant les différents mots vu en classe.

réf. : Johann Heinrich Füssli, dit Henry Fuseli (1741-1825), Le Cauchemar, 1781. Peinture à l’huile, 1,02 m x 1,27 m,  Detroit Institute of Arts.

Johann Heinrich Füssli, dit Henry Fuseli (1741-1825), Le Cauchemar, 1781. Peinture à l’huile, 1,02 m x 1,27 m,  Detroit Institute of Arts.

Suite numérique :

Retouche d’image en ajoutant des éléments terrifiants ou au contraire des images apaisantes. Changer l’expression des personnages. Changer les couleurs et les contrastes. Logiciel Gimp.   

Lieu :

salle informatique.

Mise en commun pour verbalisation :

Quelles solutions ont été trouvées ? Pour quelle raison ?

Bilan de séquence.

réf : Chris Columbus, Harry Potter à l’école des sorciers, passage du choipeaux, 2002. Film, dimensions variables.

Chris Columbus, Harry Potter à l’école des sorciers, passage du choipeaux, 2002. Film, dimensions variables.

Auto-évaluation :

En re-prenant votre fiche élève, vous vous donnerez une note en fonction du barème.

Travaux élèves :



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