Le corps est depuis l’époque de la Renaissance un objet de fascination et de symboles, Fréchuret a dit : « L’image du corps a subi d’étranges destins, de l’extase à la damnation. », nous pouvons d’abord penser à des artistes tels que Goya, Rembrandt, Vinci, Titien etc.
Goya Les vieilles Leonardo Da Vinci L’Homme de Vitruve Rembrandt Autoportrait au plumet. Huile sur panneau de chêne Isabella Stewart Gardner Museum Titien la vierge a l’enfant avec des saints 1530
Le corps c’est au départ la main de l’artiste qui peint sa toile, comme par exemple dans l’art moderne l’œuvre Autoportrait de Van Gogh, où l’on voit parfaitement le jeu de sa main.

Puis, peu à peu le corps s’affaire dans la représentation même du corps, par exemple les photographies, peintures ou sculptures de corps, à l’exemple de David Hockney, Nude.

Dans l’art contemporain, le corps passe de la représentation à la présentation, grâce aux performances et happenings des artistes.
L’une des pionnières dans ce domaine est Maria Abramovitch, Ulay Imponderabilia, avec ses nombreuses performances qui associent son corps au spectateur.

Tout cela s’inscrit dans des mouvements artistes, notamment fluxus, car la performance fonctionne généralement grâce au spectateur, notamment parce qu’elle est éphémère.
Les artistes peuvent peindre dans la toile comme Yves Klein, Anthropométrie de l’époque bleu.

Ils peuvent peindre en dehors de la toile par exemple Pollock et ses drippings.

Ils peuvent impliquer leur corps et celui du spectateur.
Le spectateur et le modèle.
Le modèle est l’artiste.
Le spectateur est l’artiste.
Corps et image :
Patrick Tosani, Têtes, 1992. Photographie couleur, 190 x 144 cm. exposition Maison Européenne de la Photographie. Invader, Self portrait, 2006. Mosaïque sur panneau, 53×44 cm, le musée en herbe.
Corps et représentation :
Gustave Courbet, l’origine du monde, 1866. Huile sur toile, 46 cm x 55 cm, Musée d’Orsay. Francis Bacon, Figure with Meat, 1954. Peinture à l’huile, 1,3 m x 1,22 m, Institut d’art de Chicago. Anthropométrie sans titre (ANT 100), 1960 – Yves Klein Pigment pur et résine synthétique sur papier marouflé sur toile 145 x 298 cm Hirshhorn Museum and Sculpture Garden, Washington, États-Unis Georges Mathieu, L’abduction d’Henri IV, 1994. Huile sur toile, 200 x 400 cm, Galerie Helios Art, Bruxelles
Corps espace :
Steven Paxton, Music for word words,1963. Performance, New York, NY, États-Unis. Nam June Paik, Zen for Head, 1961. Performance, galerie Parnass de Wuppertal. Kaprow, Words, 1962. Happening, La Fondation du Doute.
Le corps et politique :
Beuys, 7000 chênes pour la Documenta, 1982. Basalte, végétaux, dimensions variables, Kassel, Allemagne. Beuys, Bog Action, 1971. Performance, cause : écologie, Zuider Zee, Pays-Bas. Michel Journiac, Le ménage, extraite de la série « 24 heures dans la vie d’une femme. » Performance, 1974.
Corps et symbole :
Anonyme, Vénus de Willendorf, Paléolithique supérieur, vers 24 000–22 000 av. J.-C. Wachau, Basse-Autriche. Gina Pane, Azione Sentimentale, 1973. Encre de Chine sur papier, épreuve gélatino-argentique, 4 x 31,5 x 22 cm, Galerie Diagramma, Milan. Orlan, Baiser de l’artiste, 1977. Performance, foire internationale d’art contemporain. Nicole Tran ba van Fausses photos de nues
Corps et co-création :
Orlan, Refiguration/Self-Hybridation n°2, 1998. Cibachrome contrecollé sur aluminium, (Pierre Zovilé : aide technique au traitement numérique des images), 167 x 117 x 4,5 cm, 101 cm (hors marge), centre Pompidou. Marina Abramovic, Ulay Imponderabilia, 1977. Vidéo de 9min. 50 s., dimension variable. Charlotte Moorman et Nam June Paik, Concerto for TV Cello and Videotapes, 1971. Ecrans.
Le corps et le processus de création :
